Jouhatsu, le mystère d'une légende
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 Thendal Nydilimar [finish]

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Thendal Nydilimar
Esclave de Lune
Thendal Nydilimar


Nombre de messages : 18
Pouvoirs [Vamp' et Loups] : Contrôle de la Flore et force augmentée
Date d'inscription : 06/02/2010

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Thendal Nydilimar [finish] Empty
MessageSujet: Thendal Nydilimar [finish]   Thendal Nydilimar [finish] EmptySam 6 Fév - 20:16

Nom : Thendal.
Prénom : Nydilimar. Mais personne ne connait ce prénom. Je le garde jalousement dans les tréfonds de mon esprit. Seul mes proches ont eu vent de ce « mot. » Mais mes proches justement, ne se comptent que sur les doigts d’une main. Et encore. Non en réalité, personne ne sait comment je m’appelle vraiment.
Surnom : Adonaï. Ce qui signifie dans les saintes Écritures, si je me souviens bien, Dieu.
Age Apparent : Je suis un éphèbe à l’âge indéterminé, coulant entre la majorité et la petite vingtaine d’années.
Age réel Véritablement âgé. En réalité, j’ai cessé de compter à partir de mon premier millénaire. Quoi qu’il est fort probable qu’au terme de mes cinq cent ans, mon esprit perturbé à définitivement perdu le compte, mélangeant les nombres avec une facilité déconcertante. Mais il est certain que je suis l’un des hybrides les plus âgés du moment. Mille sept cent quatre-vingt-sept ans au total. Je pense. Je ne suis pas certain.
Sexe et sexualité : Ouvrez vos yeux bande de charognes aveugles ! Je suis un homme, on ne peut pas se tromper sur ce point là. Quant à mon orientation sexuelle… Avec mon âge, je peux difficilement me montrer difficile. Tout comme au bout d’un moment, on doute de sa « voie. » Après plusieurs siècles d’existence, je me suis tourné vers les hommes. Je crois que je préfère ce qu’ils représentent. La fragilité me dégoûte à un point inimaginable. Alors les femmes qu’il faut protéger… Je me rends compte aujourd’hui que je ne peux pas tellement les supporter. Mais comme je l’ai dit, je ne fais pas le difficile. Je prends ce qui passe sans vraiment me poser de question. De toute manière, les aventures que j’ai ne dures jamais plus d’une nuit…

Famille : Je préfère ne pas répondre à cette question. Je n’ai plus de famille. Du moins, je ne la considère plus comme telle.
Il y a bien... ma mère adoptive. Ma charmante mère. Je l'aime vraiment et je jure que quiconque tenterait de lui faire du mal, saurait ce que signifie vivre un milliers de tourments pour l'éternité. Ma mère est une louve. Une vrai louve ayant bu du sang infecté. Du sang de vampire.
Métier : Assassin/chasseur. Tout dépend dans quel sens on le prend. Je travaille à mon propre compte. On m’appelle, et je chasse. En dehors de ça, j’accumule les petits boulots. En ce moment, je suis musicien.
Arme : Mon corps à lui seul est une arme. Je suis d’une puissance destructrice. Ma force physique est monstrueuse, tout simplement. Etant un loup-garou de sang presque pur, ma force est à faire peur. Sans compter qu’elle est décuplée grâce à ce merveilleux don. Je peux aussi utiliser des armes blanches.

Pouvoir : Je contrôle parfaitement la flore. Je comprends le subtil murmure du vent se glissant dans les arbres, j’entends la sève couler dans les veines de chaque plante. Je les entends chanter… Et je peux les contrôler. Faire pousser des plantes et autres n’a pas de secret pour moi. Par contre je ne peux pas faire pleuvoir. Puisque cela concerne les changements météorologiques. Mais il faut également savoir qu’à mon don, vient s’en attacher un autre, moindre. Quasiment inexistant. La faune. Je parviens, en me concentrant suffisamment, à comprendre les animaux. Et parfois, ils m’obéissent et me protègent. Mais cela ne va pas au-delà de ça.
Capacité augmentée : Ma force. Puissance augmentée. Je suis devenu un monstre dans ce domaine.

Type : Loup-garou. Vous connaissez Lawrence ? Le souverain, l’Alpha de tous les alphas ? Et bien on pourrait dire que je suis un proche parent à lui. Hum. Il pourrait presque me considérer comme son grand-père. A peut-près. Seulement j’ai renié cette famille tout comme elle m’a renié. Ça me va parfaitement. Alors il ne me connait pas, tout comme le monde entier ignore mon statut de prince déchu. Prince cadet je tiens à le préciser. Parce que je ne suis pas sur le trône. Et de toute manière il ne m’intéresse pas. La pouvoir et la gérance d’une race… Hu, non, très peu pour moi ! Surtout quand on apprend qu’en réalité, je suis un bâtard non désiré. Pour cela que j’ai dit être qu’un loup-garou de souche quasi pure. Fils d’un roi, et d’un lycanthrope quelconque. Et abandonné à la naissance. Non décidément, je n’ai aucun lien avec la royauté.
Cela mis à part. Je suis un loup-garou renégat et errant.

Hobbies : Lever le visage vers la nuit étoilée, offrir ce même visage à la pluie et la sentir glisser contre ma peau pâle. J’aime particulièrement chasser et offrir à mes proies, une dernière nuit de terreur. J’apprécie aussi de faire courir mes doigts sur les touches froides d’un piano, tout comme faire glisser mon archet sur les fibres tendues d’un violon. Ou d’un corps.
Aime : J’aime à me plonger dans les affres de mes souvenirs, ceux si légers de ma liberté, j’aime me plonger dans le silence relatif de la nature, me laisser bercer par le chant des oiseaux, des arbres… Chaque espèce à sa façon de discuter. J’aime cette paix naturelle qui réconforte mon cœur et mon corps.
J’ai un petit pêcher mignon, j’aime particulièrement le lait. Je suis capable de boire des briques de lait entières sans me lasser.
Déteste : La domination. Etre dominé je veux dire. J’ai bien conscience de ce que je représente et si le monde entier ne le sait pas, même si cela me convient comme ça, je refuse toute forme de domination. Qu’on m’enchaîne et me prive de liberté. Je suis un animal libre et sans attache. Le premier qui tentera de m’entraver subira mon juste courroux.
Compagnon [animal] : Aucun. Enfin, il y a bien un chat qui me suit sans cesse, mais passons. Et je voudrais aussi acquérir un animal un poile plus grand, et sauvage. Genre un tigre.

Sa plus grande phobie : « montrez vos faiblesses pour mieux cacher votre force. » Cela pourrait être ma citation. Si je n’avais pas tant en horreur la faiblesse. Je crois que ma phobie la plus grande est de perdre toute liberté, de me lier corps et âme à un être, de le chérir plus que ma propre vie. Tout comme être faible. Je ne pourrais pas le supporter. Je n'aime pas particulièrement la technologie, même si je trouve cela fascinant, c'est aussi... néfaste. Mauvais pour la nature. Et je pense que j'ai légèrement la phobie des armes a feu. Me faire tirer dessus me rend nerveux, incontrôlable.
Son plus grand désir : Je garde et chéris au fond de mon cœur mes désirs. Il est inutile qu’on vienne à les connaître, pour ensuite les utiliser contre moi.
Son point faible : regardez dans ma phobie et vous saurez.
Son point fort : Ma force indéniablement, ma capacité à endurer les pires supplices sans broncher. Non j’exagère. Mais il est vrai que je peux supporter beaucoup. De part mon âge, j’ai aiguisé mes sens. Et mon goût est un peu plus développé que la moyenne, mais cela ne va pas au-delà de ça.

Physique :Je vais tenter d’être concis, d’éviter les petits détails ennuyants. Je pense également que mon jugement faussera un peu cette description. Ça sera donc à vous, jeunes âmes crédules, de démêler le vrai du faux.

Je commencerais Par une vue de loin, simple mais efficace, qui donnera une idée approximative de ma silhouette. Je mesure dans le un mètre quatre-vingt six, peut-être plus, peut-être moins. Sans doute moins, mais pour tout avouer, cela fait une éternité que je n’ai plus mesuré ma taille. Je suis svelte, élancé. Mince. Pourtant je ne donne pas d’impression de fragilité, plus d’un calme froid pour tout avoué. Mais ce n’est pas cela que je voulais dire. Je suis finement musclé sans pour autant que cela me déforme. En réalité, il est difficile d’imaginer que ce corps, mon corps, abrite une force titanesque. J’ai de longues jambes, habituées à parcourir de longues distances sans que cela ne les gênent. Passons à présent à mon visage. J’ai de longs cheveux blancs, virant parfois au gris métallique, des cheveux cascadant jusqu’à mes reins. Je les attache souvent à l’aide d’attaches finement ouvragées, démontrant par là, par ce petit détail, que je suis tout à fait à l’aise niveau revenu. A moins que cela ne soit un ancien objet volé. Cela peut être aussi le cas. Oui, c’est sans aucun doute plus dans cette optique. Parce que je ne suis pas vraiment riche. Enfin si, très, avec presque deux millénaires… Mais disons que je n’utilise pas cette fortune. Mais revenons à ce qui nous intéresse. Mes cheveux sont donc d’une couleur étrange, peu courante. En dehors du fait que je les attache, on remarquera également que quelques mèches ont été tressées, petite touche personnelle qui je dois bien l’avouer, me va à ravir. Toujours pour ses même cheveux, et oui encore, ils sont souvent en bataille, je veux dire, les mèches qui ne sont pas soit tressées soit attachées. Ils encadrent de façon éparse mon visage. Fin mais masculin. Il serait difficile voire même impossible de me confondre avec une femme.

Mes yeux sont deux blocs de glaces magnifiques, profondes et terriblement froides. Vous ne verrez jamais rien dans mes prunelles glacées. Sauf lorsque je suis amusé où que je conscients à vous dévoiler mes sentiments. Ce qui est chose rare. Des lèvres tentatrices et pâles, s’étirant en des sourires charmeurs, moqueurs et sensuels. J’ai les oreilles percées. Sept trous je crois à l’oreille gauche, un peu moins à la droite. Une boucle simple sur le lobe d’où pend un simple rond rouge. Un rubis.

Pour le reste de mon corps. Et bien, j’ai une peau pâle, moins qu’un vampire bien entendu, mais je n’apprécie pas tellement le teint hâlé chez moi. J’évite donc de trop m’exposer à l’astre lumineux. Mes chairs sont marquées par les nombreux combats, parcourues par des cicatrices élégantes quoi que terrifiantes pour les plus sensibles. Il faut dire que même si j’en ai beaucoup, cela ne gâche rien à ce que je ressemble. Cela ne fait que rajouter une petite touche de mystère, de sauvagerie dans le tableau étrange que je représente. Mes mains sont fines, et il est quasiment voire improbable de savoir qu’elles sont couvertes de sang. De longs doigts que je fais volontiers courir sur la peau de mes proies, douceur éphémère qui ne laissera rien présager du drame qui suivra. Car ma peau est d’une douceur outrageante…

Niveau tenue vestimentaire, je reste très simple. Tout comme je peux me montrer très élaboré. Pour le moment, mes habits sont plutôt de couleur froide, variant entre le gris métallique et le bleu pâle. Le haut est peu ordinaire, ce qui fait qu’on me remarque assez facilement dans la rue. En effet le col est rattaché par deux petites chainettes à mon collier, et au bout des deux dites chainettes, pend une magnifique larme rouge. Le collier me mange la moitié du cou et cache la grande partie de ma cicatrice. Sinon, cet ensemble permet de tenir le haut de vêtement attaché. Pour le reste, ce vêtement ce constitue normalement, avec des manches, il est décoré et tout le reste. Seulement, contrairement à d’habitude, il est complètement ouvert en son centre, du haut vers le bas, dévoilant donc une bonne partie de mon torse. Mais les deux parties, de gauche et de droite, sont attachée grâce à de petites attaches qui maintiennent le tout correctement, pour que l’habit ne s’envole pas et reste décent.

Niveau accessoires, je porte donc des boucles d’oreilles, un collier et deux bagues, l’une à mon auriculaire et l’autre à mon annuaire de la main droite.

Spoiler:

Signe particulier :Les traces de mes tentatives de suicide et la cicatrice à mon cou, preuve et témoin de mon passé au colisée. Et des chaînes que j'ai portées ou des tentatives de suicides... Ne vous en faites pas. Je tente de vous perdre pour la provenance de cette cicatrice. Le collier qui cache cette marque m'a été offert par mon premier amant... Un vieux collier donc.
Apparence animale : Majestueux serait le mot. Je ne suis ni grand ni petit. Je suis simplement un loup-garou. Mes yeux sont dorés, un or fondu incroyable de densité, de pureté. Mon pelage est d'un noir d'une incroyable densité avec une unique tache en forme de rose dur mon front, mais cela à aussi du charme je dirais. J’ai des muscles puissants, et pourtant une silhouette fine, même pour un loup. Des griffes et des crocs aiguisés, effrayants.

Mental : Lunatique serait le premier mot qui viendrait à l’esprit des gens. J’entends parfois des voix dans ma tête qui me disent comment agir. Dans ma jeunesse j’ai lutté contre elles, mais aujourd’hui, le combat est terminé. Je les aie acceptées. Je suis sans doute schizophrène, mais je n’ai pas de double personnalité. Je deviens juste incontrôlable sous ma forme animale. Je suis dangereux par ce fait très simple. Je change si facilement de caractère que cela fait peur. Je parle pourtant doucement, gentiment. Je suis souvent ironique, lançant des petites piques pour faire au final un combat de mots. Je suis quelqu’un de froid dans l’apparence, et même en grattant, je reste froid, distant. Je dis toujours ce que je pense, même si cela peut blesser mon entourage. Cela vient sans doute du fait que je suis resté peu de temps dans le monde des êtres « humains » Je suis aussi très poli quand je m’y met. Curieux, j’aime savoir que des gens de part le mon peuvent me tenir tête. Cela me grise. J’aime me battre. Et c’est sans doute cela qui causera un jour ma perte. La danger brûle et consume ma raison. Je n’ai plus cet instinct de survie des animaux. Il a été rongé par ma folie. Je suis d’une nature perverse et sadique, j’aime jouer de sensualité, charmer mes victimes pour mieux les broyer par la suite. On me respect, du moins, ceux qui me connaissent. Mais personne ne me fait véritablement confiance. Tout comme je ne fais confiance à personne. Je pense qu’on peut me considérer comme intelligent. Tout comme j’ai des facilités à comprendre les sentiments et les pensées.

Je suis quelqu’un de très fier. Je respecte les gens, mais j’attends qu’ils fassent de même. J’ai toujours pensé que le respect allait dans les deux sens. Tout comme je pense que l’amour n’a pas de limite. En âge, en sexe. S’il fallait être arrêté par ça, je suis certain que je ne pourrais pas me trouver beaucoup de monde. Enfin, je ne suis pas un adepte des petits enfants, sachez le. En réalité, je n’aime pas les enfants. Trop purs, ils me tapent sur le système. Ils braillent, ils jacassent, ils se plaignent, tous leur est dû. Qu’ils comprennent par une bonne paire de baffes que le monde ne leur appartient pas totalement. Qu’ils ne sont que des… Je vais me taire sur ce point. Je suis cruel, mais j’ai un cœur. Il n’est pas fait de pierre comme on pourrait le penser. Il est juste de glace. Suffit de le faire fondre. Mais le premier qui essaye, je le tue et le bouffe.

J’ai des faiblesses, mais je ne les montre pas. De fait, je ne parle que peux de moi et mes problèmes. Ce que je ressens, mon moral. Je ne dis rien car je considère non seulement que le ne regarde personne, mais qu’en plus discuter de cela… ça serait… être comme faible. Je déteste la faiblesse. Pour ça que je n’aime pas tellement les femmes et les enfants. Même si je ne m’en prends pas vraiment à ces derniers. J’ai quelques principes foireux, comme celui de respecter la nature, de la remercier lorsque je prends un fruit ou tue un animal. Car sans elle, bon nombre d’êtres seraient morts. Il faut lui témoigner de la gratitude. J’aime manipuler. Je suis un manipulateur. J’ai abandonné toute mon innocence il y a fort longtemps. Et je suis devenu un grand salaud en côtoyant les êtres humains. Je n’aime pas tellement le monde, la compagnie de deux ou trop personnes me suffit amplement. Même si je préfère tout de même celle des animaux. Un animal ne trahit pas.
Je trouve que la manipulation des mots est un art, au même titre que la musique que je pratique, il parait, comme un « dieu » Il faut dire que avec un millénaire d’entraînement, on peut facilement devenir doué.

Je suis… Jaloux. Et possessif. Ça peut même devenir gênant. Lorsque je choisi quelque chose, cette chose est à moi et uniquement à moi. Si j’accepte de rester avec quelqu’un mes que cette personne collection les infidélités, votre imagination ne pourra même pas frôler ce que je ferais subir à l’impudent. Mais il faut savoir que je suis moi-même très volage, libertin. M’attacher à une seule et unique personne ? pour quoi faire ! Je suis capable de collectionner les aventures... Par contre je ne suis pas protecteur. La personne avec qui je suis doit savoir se protéger elle-même. Sinon… Inutile de dire ce qui peut lui arriver. Mais je pense que s’il venait à arriver quelque chose, un malheur quelconque à une personne à qui je suis réellement lié, cela me fera mal. J’ai beau avoir un cœur de glace, ce muscle est bel et bien là. Et à travers tous mes défauts, je peux vous assurer que j’ai aussi des qualités. J’aime rigoler, aussi, parfois, je me plais à faire de l’humour.

Il m’arrive d’être anxieux et nerveux, dans ces moments, je deviens agressif et il vaut mieux me laisser en paix. Il arrive aussi que je perde tout contrôle sur mes émotions, mon comportement. Pour cela que je suis lunatique. Incapable que je suis de museler parfaitement mes sentiments. Ils explosent en moi, rongeant la moindre parcelle de mon être. Je ne suis pas un sentimental. Je le crois en tout cas. Je suis plus un handicapé à ce niveau là. Non pas totalement en même temps, car je sais me montrer doux et aimer durant l’amour.


Autres : /

Histoire : Vous savez déjà qui je suis, d’où je viens et quelle est ma famille, ma place dans la société. Je ne vais donc pas revenir sur ses détails, qui d’ailleurs ne me plaisent guère. Je vais reprendre à l’abandon dont j’ai été la victime, si je puis dire. Le début est vraiment cliché, mais il faut continuer, vous verrez que au final, cela ne ressemble pas vraiment à une histoire banale. Après tout, rien ne peut être banal lorsqu’on est un hybride. J’ai donc été abandonné, mais même un nourrisson loup-garou est résistant. Plus qu’un bébé humain en tout cas. Alors… Alors je suis resté plus où moins une semaine sans personne pour s’occuper de moi ou me nourrir. Cela aurait pu continuer ainsi encore quelques jours, puisque je n’étais pas encore en âge de chasser ou autre. Toujours est-il que la faim, la petite colère, l’incompréhension et tout le reste, eut raison de mon petit corps et surtout de mes gènes. Je me suis transformé en un louveteau. Et je suis resté là, sans bouger. Jusqu’à ce que ma mère apparaisse. Une louve. Maintenant je sais qu’elle avait perdu ses petits, mais que par une chance incroyable, elle était encore capable d’allaiter. Elle me nourrit donc, et dans un sens, veilla sur moi, me protégea et m’apprit à chasser. J’étais devenu sa progéniture, celle qu’elle avait perdue. Et elle était devenue ma mère, celle que je n’avais jamais eue. Malheureusement, contrairement à moi, elle était une louve normale et donc mortelle. Cela au moins j’en étais conscient. Je savais que nous étions différents. Mais en quoi, j’étais incapable de le dire. Toujours est-il qu’une nuit de pleine lune bien évidemment, je partis à la chasse. Mère était souffrante, blessée par des chasseurs et agonisante. Je devais lui trouver de la nourriture et tenter de la sauver, comme elle l’avait fait pour moi.
Mais la vie nous joue parfois de curieux tours. À cette époque, je n’avais plus repris forme humaine, j’avais même oublié que je pouvais être humain. J’étais resté seul avec ma mère et je n’avais aucune connaissance du mon extérieur. Je savais qu’il y avait des êtres bipèdes dont je devais me méfier, mais cela s’arrêtait là. Aussi, lorsque je rencontrai cette jeune femme, cette enfant, je vis en elle un danger. Et je la haïssais car elle faisait partie de ceux qui avaient fait du mal à Mère. La jeune enfant ne pu rien faire face à ma rage. Et une fois inconsciente, je l’apportai à celle que j’aimais. Je sais aujourd’hui que cette enfant, par un fait extraordinaire, était une vampire. Cette enfant sauva ma famille. Donc en gros, Elia fut sauvée. Je restai à ses côtés encore de nombreuses années, nous faisons beaucoup de chemin, vagabondant de ci, de là, voyant les pays mais évitant les bipèdes. Mais nous fûmes obligés de nous séparer. Car les années aidant, je grandissais. Et je devenais vraiment encombrant. Bien que Mère m’aimait malgré les différances, je devais la quitter pour ne plus la mettre en danger. C’est à ce moment que tout bascula.

J’ai encore vécu quelques années, dans une solitude incroyable. Je ne me liais à aucun groupe, vu que je ne ressemblais à personne. Et je dois avouer que cela ne me dérangeait pas. En revanche, cela devait être vers l’an quatre cent, je fus… acculé. Chassé et traqué. Ma colère ne m’aida pas à me sortir de ce mauvais pas. Je fus capturé et vendu comme attraction à un noble de la ville. Je crois que les chaines étaient d’argent, sans doute pour cela que je ne pu me défaire de ses liens. Donc, vendu comme vulgaire attraction, un chien vaguement intelligent, mais sauvage. On s’appliqua à m’éduqué et ces bipèdes s’aperçurent rapidement que j’avais de réelles faculté d’apprentissage. Comme un véritable humain doué d’une intelligence peu commune. Avec le temps, ma rébellion devint une haine destructrice mais passive. Je ne pouvais lutter alors autant obéir. On me fit travailler dans les champs, utilisant ma force peu commune, on me montrait à qui le voulait. Puis un fou lança l’idée qu’il fallait que j’ai une descendance, pour qu’elle puisse également servir le noble. Imaginez un peu ma tête lorsqu’on tenta de me convaincre de me reproduire à toute sorte d’animaux. J’en ai encore des frissons de dégoût…. Sur le coup, je n’ai pas tellement réfléchit et j’ai simplement dévoré lesdits animaux.

Cette période à été jalonnée par les mauvais traitements, l’enfermement. Je passais entre diverses mains, puisque j’étais doté d’une longévité extraordinaire. Une personne lança alors l’idée, pour calmer mes excès de rage, de me placer dans une sorte de colisée. Non, LE colisée. J’étais un animal étrange et magnifique. Intelligent. Les combats étaient très intéressants quoi qu’un peu couru d’avance. Personne ne parvenait à me battre. Et cela devenait un véritable bain de sang lorsqu’on voulait me remettre en cage. Plusieurs citoyens perdirent également la vie, car les chaînes qui me retenaient avaient été mal attachées. Un vrai carnage. On me punit. Suit à cet évènement, je tentai quelques tentatives pour m’échapper, ne supportant plus l’enfermement. Et puisque cela ne fonctionnait pas, le suicide me convenait très bien également. Mais chaque tentative fut un échec cuisant.

Un savant de Rome apprit qu’un être étrange vivait dans le colisée, attaché, muselé. Ce savant vint me voir et devina que je n’étais pas un loup. Mais bien une créature de légende rendue folle à cause des traitements qu’on lui avait fait subir. Il demanda qu’on me relâche, qu’on me laisse en paix. Mais rien ne pouvait y faire. Cet homme puisqu’il ne pouvait m’aider, vint souvent me voir, m’enseigna diverse chose. Jusqu’au jour où je prononçai mes premiers mots. Je ne « discutais » qu’avec lui. Cela le conforta donc dans l’idée que j’étais bien une créature née des dieux et qu’un jour mes bourreaux subiraient le châtiment. Il m’apprit à parler, les bonnes manières. En gros, il fit de moi un être plus civilisé. Une nuit, il vint à nouveau me voir. Il me libéra. Il avait simplement tué le garde porteur des clefs. J’étais libre. Et j’allais me venger. Un bon nombre de meurtre fut perpétré durant les jours qui suivirent. Puis je partis définitivement. Suivit par ce savant. Durant trois ou quatre ans, nous fûmes sur les routes. Je tolérais sa présence puisqu’il m’avait aidé. Et cela n’allait pas s’arrêter là. Cet homme, je lui dois la vie.

---

Une nuit, un hurlement déchirant retentit dans le silence de la nature. Mon compagnon de route se faisait agresser. A cet instant, il était encore intact. Mais juste en face de lui se trouvait un monstre de puissance. Un être comme moi. Plus grand toutefois. Nous étions semblables tout en étant différent. Je sais qu’il n’avait que faim. Mais il s’était attaqué à ma propriété et cela, je ne pouvais l’accepter. Le combat fut engagé, rude, bien plus que les autres. J’avais l’habitude des batailles faciles. Cette créature était habituée à ce battre contre ses semblable. C’était perdu d’avance. Je ne pouvais remporter la victoire, même avec ma force prodigieuse. En plus ce loup crachait du feu… Je préférais éviter de trop m’attarder là. Alors sans demander mon reste et mettant pour une fois ma fierté sur le côté, je fuyais. Emportant avec moi Cain. J’étais sérieusement blessé, mais je refusais de céder la moindre parcelle de terrain à l’assaillant. Je parvins à le semer. Et vaincu par la fatigue et les blessures, je fus obligé de me reposer.

Je tombai dans l’inconscience. A mon réveil, je su que quelque chose avait changé en moi. J’ouvris les yeux et regardai autour de moi. La première chose que je su, c’était que j’étais plus petit. Et que j’avais froid. Cela s’expliquait assez facilement : j’étais nu. Comme au jour de ma naissance. Et puis j’avais mal. Et… Cain me regardait avec un émerveillement non dissimuler. D’après lui j’étais un dieu. Cet homme déjà d’âge mur, s’appliqua à me soigner, à me donner confiance et surtout, à ne pas être effrayé. Il m’apprendrait tout son savoir. Je n’étais pas… seul. Je pouvais compter sur lui. Il m’apprit à marcher comme lui, un bipède, à parler plus correctement, à tenir des couvert. Et m’habiller avec goût. Des choses me vinrent naturellement : comme le don de séduction. Cela fonctionna particulièrement bien sur lui. Il fut mon tout premier amant. Il m’aimait sincèrement. Tout comme je l’aimais. C’était très simple : il était le premier à m’avoir approché sans crainte et à m’avoir aidé. En revanche… Je ne savais pas que la pleine lune était ma maitresse toute puissante. Chaque pleine lune je devenais un monstre, obligé de m’éloigné de mon amant pour le sauver. Et un jour que je revenais après une transformation éprouvante, je découvris le corps de mon amant au sol. Dévorer par le loup qui m’avait blessé. Je le tuai. Simplement. J’enterrai Cain au pied d’un arbre, muselant ma douleur, refusant de céder à la tristesse. Je me transformai en loup et vécu à nouveau comme un solitaire… Tentant à nouveau de mettre fin à mes jours. Mais chose incroyable, la nature semblait réticente à voir ma mort. Les plantes poussaient pour me sauver, la terre me protégeait… Je contrôlais la flore… et comprenais les animaux. Cela me terrifia.
J’appris seul à contrôler ce don. Puis je me rendis dans une ville où je repris ma forme humaine. Je m’appliquai à suivre l’enseignement de Cain. Mais visiblement le monde avait évolué. J’étais totalement perdu. Et je dû faire des efforts intenses pour ne pas sombrer définitivement dans le désespoir. Je me relevai dignement et apprit, comme je l’avais toujours fait. Je m’adaptai, profitant de ma beauté pour charmer les gens et les dévorer. Je participai aux guerres pour calmer ma rage et ma soif de sang. Je fus de nombreuses fois attaqué par des vampires, dont un qui jugea opportun de détruire le peut que j’étais parvenu à chérir. D’où ma haine pour les immortels. Quant aux humains, je les hais pour ce qu’ils m’ont fait subir et ce qu'ils ont fait à la terre. Mais je sais que certains sont bons.

Je survécu aux pestes, aux guerres, aux maladies. Rien ne m’atteignait. Avec le temps, je su peu à peu me contrôler, parler normalement. J’ai vécu des moments difficiles, certains, je les gardes sous silence, tant ils sont humiliant et terrible pour mon esprit. Certains sont à l’origine de ma folie actuelle. Aujourd’hui, je suis ici, à Jouhatsu. Et je souhaite juste… je ne sais pas. Découvrir ce monde. En compagnie de ma chère mère encore en vie. Qui est à mes côtés.

***

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MessageSujet: Re: Thendal Nydilimar [finish]   Thendal Nydilimar [finish] EmptyLun 8 Fév - 15:32

Ahahah un francophone xD T'as vu que c'était l'arc de triomphe derrière ^^ Je l'avais jamais remarqué =3

Désolé xD j'ai lâché au deuxième paragraphe de la description physique --" honte à moi mais bon ^^" Tu m'en voudras pas j'en suis sûr ^^ Idem pour le mental --" Sérieux, t'as cherché à nous achevé là, avoue xD

Bon j'ai rien vu de choquant, je te valide =)
Je considère que ton 'pouvoir' te permettant de contrôler la faune n'en est pas un... Vu que t'es censé n'en avoir qu'un. C'est plus... Une conséquence de la vie sauvage que tu illustres dans ton histoire. Pour le détail avec Law, c'était bien expliqué =3

N'oublie pas de demander ta chambre =)

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